Les restrictions de voyage au Maroc liées à la pandémie de Covid-19 vont être progressivement levées à partir du 15 juin, avec deux listes distinctes. La liste A compte « tous les pays ayant des indicateurs positifs » dont ceux de l’Union européenne : les voyageurs devront présenter un certificat de vaccination et/ou un résultat négatif de test PCR passé moins de 48 heures avant le décollage. Et ce qu’ils soient des ressortissants marocains, des étrangers établis au Maroc, ou des citoyens de ces pays ou étrangers y résidant. Les titulaires des certificats de vaccination étrangers « bénéficieront des mêmes avantages accordés par le certificat de vaccination marocain aux citoyens marocains sur le territoire national ». La liste B inclut les autres 74 pays avec « une propagation des variants ou l’absence de statistiques précises sur la situation épidémiologique » : les passagers devront avoir reçu une « autorisation exceptionnelle », présenter un test PCR négatif de moins de 48 heures, et seront soumis à un isolement de 10 jours à l’arrivée. Cela concerne les voyageurs en provenance de l’Afghanistan, l’Afrique du Sud, l’Algérie, l’Angola, l’Argentine, le Bahreïn, le Bangladesh, le Bénin, la Bolivie, le Botswana, le Brésil, le Cambodge, le Cameroun, le Cap Vert, le Chili, la Colombie, le Congo, la Corée du Nord, Cuba, les Emirats Arabes Unis, Eswatini, le Guatemala, Haïti, le Honduras, l’Inde, l’Indonésie, l’Iran, l’Irak, la Jamaïque, le Kazakhstan, le Kenya, le Koweït, le Lesotho, la Lettonie, le Liberia, la Lituanie, Madagascar, la Malaisie, le Malawi, les Maldives, le Mali, l’île Maurice, le Mexique, la Namibie, le Népal, le Nicaragua, le Niger, Oman, l’Ouganda, le Pakistan, le Panama, le Paraguay, le Pérou, le Qatar, la République Centrafricaine, la RDC, les Seychelles, le Sierra Leone, la Somalie, le Soudan, le Soudan du Sud, le Sri Lanka, la Syrie, la Tanzanie, le Tchad, la Thaïlande, le Togo, l’Ukraine, l’Uruguay, le Venezuela, le Vietnam, le Yémen, la Zambie et le Zimbabwe. Ces deux listes seront actualisées « régulièrement au moins deux fois par mois selon le besoin », précisait le ministère des Affaires étrangères.