La saison des festivals estivaux est terminée. il est temps d’en tirer les bilans…financiers.
En effet, dans la plupart des cas, ces manifestations sont organisées par des structures étatiques, des associations ou même des privés. Elles sont devenues beaucoup plus commerciales que culturelles; et elles brassent énormément d’argent, dont une bonne partie en devises (denrée rare en ce moment dans le pays). Il est à se demander si des autorités compétentes, tels que des commissaires aux comptes ou le ministère des finances exercent un véritable contrôle de leurs recettes et dépenses; d’autant plus que ces festivals reçoivent des subventions et des contributions non négligeables des ministères (culture, tourisme) et des sponsors. Par exemple, le ministère des affaires culturelles a accordé, cette année, 10 millions de dinars pour les 300 festivals organisés en Tunisie.
il est donc grand temps que ces festivals comment à publier leur bilan financier; même s’ils sont déficitaires.
Un peu de rigueur et de transparence dans leur gestion ne leur feront pas de mal.
