Pourquoi cette cabale contre la présence des Subsahariens et cette vague de racisme, précisément maintenant ? Avec quelle légèreté cette question, si délicate et sensible, a été traitée, où Facebook a fait foi et la loi ! Pourtant la présence des Africains en Tunisie est un sujet d’actualité et éminemment sérieux ; à traiter avec le plus professionnalisme.
Tout d’abord, l’écrasante majorité est arrivée de façon régulière, avec un passeport et par un poste frontière, et la police les a bien laissé entrer. Ensuite, s’ils sont restés, c’est parce qu’ils ont trouvé où se loger et comment subsister. S’ils ont ou ont créé des problèmes ; ils n’en ont pas fait plus ni moins que les autochtones eux-mêmes.
A part les étudiants, ces Subsahariens sont venus en Tunisie, à la recherche d’un travail pour vivre. S’ils sont restés, c’est parce qu’ils ont trouvé du boulot, et qu’ils ont trouvé un employeur pour les embaucher. Et aujourd’hui, ils sont présents dans toutes les régions et dans tous les corporations, y compris le tourisme.
Le tourisme tunisien a désormais, et de plus en plus dans l’avenir, besoin de ces employés africains. Il va les recruter, non pas par charité, mais par nécessité, faute de main d’œuvre, surtout qualifiée. Il va les embaucher ; sinon il sera obligé de fournir des prestations bradées ; voire de fermer.
On les voit travailler partout : dans les hôtels et maisons d’hôtes, dans les restaurants et pâtisseries, dans les cafés et salons de thé ; hommes et femmes ; au vu et au su de tout le monde.
Ajouté à cela que ce travailleur africain a une réputation d’être un bon employé et discipliné ; à condition de respecter ses droits et sa dignité. Il suffit de régulariser sa situation ; pour le bien de toutes les parties.
Ne vous en faites pas ! L’Africain ne prendra pas la place du Tunisien. Il ne la prend quand ce dernier n’en veut pas et la laisse vide.
Il est temps que les Tunisiens cessent de pratiquer la politique de l’autruche, de vouloir une chose et son contraire et de savoir ce qu’ils veulent.
