Le secteur des eaux minérales a conclu, mardi, 29 novembre 2022, un engagement volontaire avec le Fonds mondial pour la Nature (WWF)- Afrique du nord, dans le cadre du projet « Ambition pour la biodiversité BIODEV2030 ».
Il s’agit de la première initiative en Tunisie qui implique les secteurs économiques aux démarches de préservation de la biodiversité et du patrimoine naturel conclue en marge de la clôture mardi, à Tunis, du projet « Biodev 2030 » ambition pour la biodiversité », lequel est mené dans 16 pays pilotes, dont la Tunisie. Ce projet est financé par l’Agence française de développement (AFD), coordonné par Expertise France, et mis en œuvre, en Tunisie, par WWF- Afrique du Nord pendant deux ans 2020-2022.
Dans le cadre de cet engagement, l’Office national du thermalisme et de l’hydrothérapie (ONTH) et la Chambre des producteurs des eaux conditionnées prévoient d’œuvrer pour préserver les sources d’eau et la biodiversité des impluviums et de les protéger conformément à ce qui est prévu par le Cahier des charges fixant les conditions générales d’organisation, d’exploitation et de production dans le secteur des eaux conditionnées. A cet égard, les deux structures s’engagent à mettre en place des périmètres de protection immédiats et rapprochés et des périmètres de protection éloignés.
Ils vont également, agir dans le cadre de cet engagement, pour éliminer les sources de pollution et préserver une eau naturellement pure et pour établir des politiques de protection des sites naturels abritant les sources et protéger la faune et la flore, lesquelles offrent des écosystèmes variés : zones humides, prairies, forêts, soient des sites riches en biodiversité.
Selon Moufida ben Nasr, responsable communication au sein de l’ONTH, « la filière des eaux minérales, qui n’est pas particulièrement, responsable de l’érosion de la biodiversité, a toutefois, un intérêt majeur à s’assurer que l’usage des impluviums, dont dépend en grande partie la qualité des ressources en eau, soit fait conformément à de bonnes pratiques respectueuses de l’environnement ».
Les minéraliers sont conscients de l’urgence des questions de protection de la biodiversité et de l’environnement, « qui exigent une démarche globale de développement durable impliquant toutes les parties prenantes dans une démarche participative orientée vers une démarche territoriale », a-t-elle dit.