Au terme des cinq premiers mois de cette année 2021, les hôtels tunisiens ont enregistré 1 312 720 nuitées contre 2 301 627 nuitées pendant la même période de 2020 ; en baisse de 988 907 nuitées, soit -75,33%. Faut-il rappeler que l’année dernière 2020, l’hôtellerie tunisienne a relativement bien fonctionné jusqu’à la mi-mars, date du début de la pandémie du COVID- 19 en Tunisie. Après, tout le pays était en confinement général. Par région, Djerba-Zarzis enregistre, avec 225 624 nuitées, une baisse de 60,2%. Les nuitées dans les hôtels de Sousse sont aussi en régression de 52,9% avec 181 690 nuitées. Yasmine-Hammamet a réalisé 174 050 nuitées, en baisse de 30,3% et Nabeul-Hammamet : 108 555 nuitées (-48,4%). La zone de Monastir Skanès est en recul de 21% avec 86 386 nuitées et Mahdia : 22 833 nuitées (-20,7%). Les hôtels de Sfax totalisent 63 885 nuitées, en régression de 22,9%. La région de Tunis et les Côtes de Carthage est en régression de 51,2% avec 222 248 nuitées. Tunis-Zaghouan a baissé de 77,1% avec 2 075 nuitées. Au Sud, Gafsa-Tozeur a réalisé 68 890 nuitées, en progression de 44,9%. Par contre, Kébili-Douz a accusé une régression de 3,4% avec 20 952 nuitées. La région de Tataouine est fortement touchée par une baisse de 90,6% avec 533 nuitées. Gabès est également en chute de 87,5% avec 1 879 nuitées. Au Nord, Tabarka-Aïn Draham est en progression de 35,3% avec 82 353 nuitées. Bizerte-Béjà est aussi en croissance de 44,7% avec 27 428 nuitées. La région de Kairouan a reculé de 21,1% avec 11 646 nuitées alors que Sbeitla-Kasserine a progressé de 31,3% avec 11 593 nuitées. Taux d’occupation trop faible Le taux d’occupation est de 6,5% contre 10,7% pendant la même période de l’année précédente, soit une baisse de 4,2 points et 40% en pourcentage. 134 695 lits en exploitation La capacité d’hébergement mise en exploitation est également en baisse de 5,1% passant de 141 972 lits en 2020 à 134 675 lits en 2021, soit 7 297 lits en moins. Il est clair qu’avec de tels chiffres et tant que la pandémie du Covid règne sur le monde et la Tunisie, on ne peut que constater les dégâts et ne peut plus parler ni de tourisme ni d’hôtellerie.