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Si les restaurateurs et cafetiers avaient des députés…

Les restaurants et cafés de l’avenue Bourguiba ont manifesté hier mercredi 3 mars 2021, pour protester contre l’arrêt quasi-total de leur activité.

En effet, ils sont non seulement pénalisés par les mesures de fermeture imposées par le couvre-feu (de 8h du soir à 5h du matin) et la décision du retrait des chaises et des tables ; mais en plus ils sont obligés de fermer leur commerce chaque fois qu’une manifestation (surtout les weekends) se déroule à l’avenue Bourguiba, lieu préféré des manifestants.

En faillite, restaurateurs et cafetiers n’en peuvent plus. C’est un cri de détresse qu’ils ont lancé au Gouvernement.

Ce n’est pas la première  fois que des propriétaires de cafés et restaurants manifestent. Le vendredi 9 octobre 2020, ils se sont rassemblés devant le siège du gouvernorat de Tunis pour protester contre la mise en place des mesures anti-Covid dont notamment l’interdiction des chaises et les tables.

Et ils ont récidivé une semaine après, le vendredi 16 octobre 2021 à Tunis et dans plusieurs autres villes du pays. 

Ces manifestations sont organisées par la Chambre nationale des propriétaires de cafés, catégorie 1, les chambres régionales de cafés des gouvernorats du Grand Tunis, la Chambre syndicale des restaurants et la Fédération nationale des métiers.

Il est clair que la voix des restaurateurs et cafetiers n’est pas écoutée par le Gouvernement qui pratique la politique des deux poids et deux mesures.

Il ne peut pas interdire à un parti politique de manifester ; car les restaurateurs et les cafetiers n’ont pas de députés à l’ARP.

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