Les performances d’Octobre: -90,2% des arrivées
Inutile de dire que le mois d’octobre 2020 a été cauchemardesque pour le tourisme tunisien, et mondial d’une façon générale, à cause de la 2ème vague de la pandémie du coronavirus.
Au cours du 10ème mois de cette année, 74 796 touristes sont arrivés en Tunisie, enregistrant une baisse de 90,2% par rapport au même mois de l’année précédente 2019.
Seuls les touristes tchèques continuent à venir en Tunisie. Leurs arrivées qui se chiffrent à 4561, n’enregistrent une baisse que de 1,9%.
Même les entrées des Tunisiens Résidant à l’étranger marquent une très forte baisse de 67,1%.
Avec 26 659 arrivées, ils représentent 35,6% du total.
Avec 27 133 arrivées, les Français sont en baisse de 67, 8%.
La chute des entrées de la majorité des autres nationalités oscille entre 80% et plus de 99%.
Janvier-octobre : 1 810 087 touristes -77,3%.
Janvier-octobre : ça aurait pu être pire
Durant les 10 premiers mois de cette année 2020, la Tunisie a accueilli 1 810 087 touristes, en chute de 77,3% par rapport à la même période de l’année dernière. | |
Les arrivées des non-résidents étrangers s’élèvent à 1 310 803 et représentent 72,4%, en baisse de 80,1% par rapport à la même période de l’année dernière ; alors que celles des Tunisiens Résidant à l’étranger se chiffrent à 499 284 et complètent le reste des 100%, c’est-à-dire 27, 8%. | |
Avec 873 033 arrivées, les Maghrébins sont en tête et représentent 48,2%, en régression de 77,9%. Les Européens se classent en 3ème position avec 389 488 arrivées, en baisse de 85,1% par rapport au 10 premiers mois de l’année précédente. | |
Par nationalité, les Libyens sont au premier rang, avec 454 102 arrivées, en chute de 71,9% ; suivis des Algériens avec 399 755 entrées, en baisse de 82,3% ; et loin derrière, les Français, avec 240 185 entrées, en baisse -69,9%. Quoique déjà très mauvaises, ces performances auraient pu être encore plus catastrophiques ; si ce n’étaient les résultats relativement bons du premier trimestre qui ont contribué à atténuer, un tant soit peu, les contreperformances du 2ème et 3ème trimestre 2020. |