Campagne « Beach clean » pour des plages plus propres
L’Institut National des Sciences et Technologies de la mer (INSTM) a lancé une campagne ” Beach Clean ” pour réduire les déchets marins sur les plages de la Méditerranée, sous le thème ” Des plages plus propres dans toute la Méditerranée “.
S’inscrivant dans le cadre du projet Common, un réseau de gestion et de surveillance côtières pour la lutte contre les déchets marins en mer Méditerranée financé par l’Union européenne, cette campagne se poursuivra jusqu’au 30 septembre dans 5 régions méditerranéennes dont l’île Kuriat à Monastir, selon l’INSTM.
D’après le projet Common, cette campagne qui cible aussi l’Italie et le Liban intervient pour faire face à l’urgence des déchets marins sur les plages méditerranéennes. Elle a pour objectif de favoriser un dialogue productif avec les opérateurs touristiques et les citoyens à travers un ” décalogue ” de dix bonnes pratiques à suivre pour une gestion correcte des déchets et une prise de conscience des conséquences d’abandon des déchets.
Ce décalogue sous forme d’affiche sera implémenté dans les principaux établissements touristiques et balnéaires tunisiens, libanais et italiens, lesquels subissent généralement un afflux touristique remarquablement élevé durant la saison estivale.
Ces établissements seront appelés aussi à participer à une enquête, au début et à la fin de la saison estivale. Ces enquêtes visent à connaître et à analyser les conditions sanitaires des plages dans la Méditerranée et à améliorer la relation entre les organisateurs de voyage et l’écosystème.
Une autre question sera ensuite dédiée aux touristes pour connaître les habitudes liées à leur gestion de déchets quotidienne et pour analyser les principales difficultés en rapport à leur élimination correcte.
Le problème des déchets marins a un impact négatif sur les secteurs économiques, touristiques et de la pêche, causant des pertes économiques aux personnes physiques, aux entreprises et aux communautés locales, observe le projet Common.
Les 22 pays méditerranéens, avec plus de 450 millions d’habitants peuvent générer jusqu’à 760 kg de déchets solides par habitant chaque année. Ces ordures qui atterrissent souvent sur les plages endommagent non seulement le patrimoine environnemental mais aussi la biodiversité marine.