Le peuple tunisien ne semble pas être conscient de la gravité de la pandémie du COVID-19, ni prendre au sérieux les décisions annoncées par le Chef du gouvernement le vendredi 13 mars dernier.
Pourtant, il est fort probable, voire certain, que la propagation du coronavirus va s’amplifier dans les prochains jours, à l’instar de ce qui se passe en Europe ; au point que Walid HNID, un agent de voyages bien connu du secteur, écrit cette vision aco polyptique sur sa page FB :
« 1-4- 2020 : le nombre de cas de corona en Tunisie a dépassé les 3000 , le nombre de décès est de 200 , les médecins sont débordés , les réas des hôpitaux et des cliniques privées sont surbooquées, les gens sont dans un état de panique absolue , interdiction totale de quitter les domiciles, il n’y a plus de gel hydro-alcoolique , plus de gants , plus de bavettes … les supermarchés ont été dévalisés , les gens ont faim , les enfants pleurent , il y a des manifestations un peu partout surtout dans les régions « délaissées » , les gens ont trop faim et sont terrorisés , certains ont bloqué les routes et brûlé des pneus , ce qui a complètement paralysé la circulation, ils disent que les admissions aux hôpitaux se font » belm3aref » w « bel aktef » et non pas par degrés de gravité , ils sont furieux , ils attaquent les médecins et les aides soignants, forcent les portes des hôpitaux pour que leurs proches soient admis , la police débarque , coups de matraques par ici , gaz lacrymogène par là , Mais rien n’y fait , on dirait presque une guerre civile ! Plus les jours passent plus la situation s’aggrave , le gouvernement est dépassé , nos voisins ne nous aident pas et ferment les frontières , on perd des vies , par centaines , par milliers … c’est le chaos… !
Ça fait flipper hein !??? Alors Faites en sorte que ça soit uniquement un poisson d’avril de mauvais goût ! Restez chez vous, protégez-vous ainsi que vos proches , et soyez conscient que cela n’arrive pas qu’aux autres ! »
Face au danger réel qui menace notre pays, il est temps d’appliquer toutes les conditions de l’état d’urgence (en vigueur déjà), d’instaurer le couvre-feu, s’il le faut : et de préparer un scénario d’économie de guerre : rationnement des aliments, système de bons…