Après la décision, prise hier lundi 16 mars, par la TUI, le leader mondial du tourisme, de suspendre la plus grande partie de ses activités de voyagiste face à la propagation de la pandémie du COVID-19, les autres tours opérateurs allemands et des autres pays européens (de l’ouest surtout) vont suivre le même chemin.
Même si leurs gouvernements respectifs les soutiennent, ils ne tiendront pas longtemps le coup, et tout au plus jusqu’au mois d’octobre. Ils s’écrouleront tous (ou la grande majorité), les uns après les autres, comme un château de cartes.
Tout d’abord nul ne sait quand cette pandémie du coronavirus va se terminer. Ce qui est certain, c’est qu’elle va laisser des séquelles économiques et financières très difficiles à circonscrire de sitôt. Plus grave encore, elle va profondément marquer l’Humanité, les sociétés et les individus.
Après cette pandémie, l’être humain, qui est le consommateur, le client, le touriste, va changer de comportement, de mode de vie et d’habitude. Et il lui prendra du temps pour reprendre les chemins de vacances et des voyages.
Le tourisme va changer et un nouveau modèle économique va s’instaurer.