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2019 : Un bilan positif, mais…

L’année 2019 se termine. Il est temps d’en tirer les bilans. Et dans un bilan, il y a toujours l’actif et le passif, le positif et le négatif ; ce qui a été fait et ce qui aurait dû et pu être fait, les satisfactions et les déceptions.

Commençons par le positif : en 2019, le tourisme a battu tous ses records absolus en termes d’arrivées et de recettes en devises. Les entrées ont dépassé la barre des 9 millions de touristes ; et les recettes en devises frôlent les 6 milliards de dinars.

La reprise, entamée depuis 2016, s’est confirmée et elle s’est même développée ; puisque les progressions continuent à être à deux chiffres. Les performances de l’écrasante majorité des marchés émetteurs de touristes vers la Tunisie sont au vert.

La situation sécuritaire s’est nettement améliorée ; notamment dans les régions touristiques. Pour le touriste, la Tunisie est redevenue le pays sûr, serein, où il fait bon vivre ; et pour preuve, les 9 millions de touristes accueillis, les festivals et la vie culturelle intense.

La situation environnementale s’est aussi nettement améliorée. Le pays est plus propre. De gros efforts ont été fournis pour le nettoyage des régions touristiques, des sites  archéologiques et lieux historiques, la dépollution des plages et de la mer…

La qualité des prestations de services s’est aussi améliorée, par rapport à ce qu’elle était. Beaucoup d’efforts ont été fournis en ce sens, que ce soit dans la formation ou dans le recyclage.

2019 a été marquée aussi par le nouveau ministre du tourisme et de l’artisanat René Trabelsi, qui, en un an, a su revigorer l’image du tourisme tunisien, sa notoriété et son « brending » à l’étranger ; et redonné confiance aux partenaires de la Tunisie.

Fort de son professionnalisme, de sa connaissance parfaite de tous les opérateurs du secteur et de ses dossiers, de tous les coins et recoins de la Tunisie,  de son patriotisme et amour pour son pays, René Trabelsi a beaucoup donné et apporté au tourisme tunisien.

Le passif de ce bilan est que, malgré les bonnes performances réalisées,  le secteur a de la peine à se relever, miné par le tourisme parallèle et informel qui représente, pratiquement la moitié, voire plus, de son activité.

Avec une baisse de la capacité en lits mise en exploitation, un taux d’occupation inférieur à 50%, des RBE bas, vu l’augmentation effrénée des charges, les hôtels n’arrivent pas encore à rembourser leurs crédits ; et le problème de l’endettement reste sans solution.

Ni les agences de voyages (et leurs problèmes de Omra et de parc roulant), ni les restaurants, ni les loueurs de voitures et encore moins les transporteurs aériens ne sont dans de meilleures situations.

En conclusion, 2019 a été une bonne année ; mais elle aurait pu être meilleure. Et l’ennemi du bien est le mieux.

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