A la Une Hôtellerie

L’UNIH tire la sonnette d’alarme

Au cours des six dernières années le parc hôtelier tunisien a perdu 66 000 lits ; soit l’équivalent de 132 hôtels. Le constat révèle nombre de difficultés tant au plan structurel qu’à celui d’une conjoncture mouvante et parfois hostile.
En tout cas, le constat est incompatible avec les ambitions autrement plus importantes du secteur qui table sur l’arrivée de neuf millions de touristes en 2019. Un objectif qui suppose de toute évidence plus de lits, plus d’avions, plus de qualité et plus de fonds pour le renouvellement d’un parc en butte à une vétusté évidente.
Cette situation a été exhaustivement examinée au cours d’une rencontre tenue entre le Ministre du tourisme et de l’artisanat René Trabelsi et les membres du conseil exécutif de l’Union Nationale de l’Industrie Hôtelière que préside Afif Kchouk.
Le problème de l’endettement des unités hôtelières a ainsi figuré en bonne place dans le débat. Les promesses de solutions, notamment à travers les initiatives de la profession, ne cessent de se préciser sans pour autant aboutir à des réponses efficaces dont l’urgence est hautement signalée. Pour le Ministre, la question est cruciale et souligne la nécessité d’accélérer le mouvement de redressement avec la conjugaison des efforts de tous les intervenants. Appuyant cette orientation, les professionnels de l’UNIH ont par ailleurs préconiser la nécessité de mettre en œuvre un programme de mise à niveau des hôtels qui nécessite la mobilisation de fonds conséquents.
A court terme, il a été convenu de réunir les meilleures conditions dans la préparation de la saison 2019 et de faire de la qualité des prestations une préoccupation majeure.
La réticence des banques à l’égard du secteur, la diversification de l’offre et les hôtels fermés dans plusieurs régions dont particulièrement ceux du Sud Tunisien ont été également évoqués au cours de cette séance de travail.

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